Alimentation et santé chez les personnes agées

 

 

 

 

 

 

 

 

GLOTOVA Anna    UF2 communication appliquée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

sommaire

Introduction. 3

Objectifs et limites de l’exposé. 3

Survenance des pathologies liées à une mauvaise alimentation. 3

Nutrition concept et definition. 4

observation et vigilance. 4

masse corporelle et variation de poids. 4

alimentation. 4

hydratation. 5

niveau d’activité. 5

Encourager les activités. 5

Des activités adaptées. 5

Se nourrir au quotidien. 5

Nutrition et personnes âgées. 5

Alimentation et vieillissement 5

Alimentation saine pour les personnes âgées. 7

Guide nutritionnel pour les personnes âgées. 7

Organiser le quotidien. 8

Le bon rythme quotidien, 3 repas et un goûter. 8

L’organisation des repas : un moment de partage. 8

Que faire en cas de manque d’appétit ?. 8

Que faire en cas de perte du goût ?. 9

Que faire en cas de difficultés à manger ?. 9

Alimentation en cas de maladie. 9

Alimentation et diabète. 9

Alimentation et problèmes cardiovasculaires. 9

Alimentation et maladie d’Alzheimer. 10

Alimentation et cancer. 10

Les escarres. 10

L’ostéoporose. 10

La mémoire. 11

Les troubles digestifs. 11

Réduire la constipation. 11

Conclusion. 12

Bibliographie. 13

 

Introduction

Quel que soit notre âge ou notre état de santé, manger est un des grands plaisirs de la vie, et il est important que cela puisse le rester. On sait par ailleurs aujourd’hui que la nutrition, c’est-à-dire l’alimentation et l’activité physique, joue un rôle essentiel pour protéger la santé. Elle contribue ainsi à « bien vieillir » et, plus tard, à limiter la perte d’autonomie.

Les conséquences de mauvaises habitudes alimentaires apparaissent souvent tard dans la vie. Une alimentation trop grasse, trop sucrée, trop salée et la prise de poids survenant avec l'âge constituent un des éléments de l'augmentation du risque cardiovasculaire

Objectifs et limites de l’exposé

L’objectif de cet exposé est de relever l’ensemble des conditions qui détermineront une bonne alimentation pour rester en forme à partir de la retraite. Nutrition et « bien vieillir » sont étroitement liés, d'autant plus que les besoins évoluent avec l'âge. Nous détermineront des recommandations alimentaires simples qui, associées à des pratiques comme une activité physique régulière, permettent de prévenir ou de retarder la survenue de nombreuses pathologies et de maintenir un bon état de santé général. Il est par ailleurs prouvé qu'une alimentation inadéquate et une activité physique insuffisante sont des déterminants majeurs des principales maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète, l'obésité, l'hypertension et certains types de cancers.

Nous limiterons cependant le sujet des pathologies associées à une mauvaise alimentation a quelque notions, la gestion spécifique de quelques situations et quelques données statistiques car ce domaine sera spécifiquement traité par mes collègues qui ont choisi ce thème pour réaliser leur propre exposé.

Survenance des pathologies liées à une mauvaise alimentation

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)[1], une mauvaise alimentation est l'un des principaux facteurs de risque pour une série de maladies chroniques, y compris les maladies cardiovasculaires, le cancer, le diabète ainsi que celles liées à l'obésité. Pour avoir une alimentation saine, l’OMS recommande de consommer davantage de fruits et légumes ainsi que de légumineuses, céréales complètes et des fruits secs. Dans le même temps l’OMS conseille de réduire la consommation de sel, sucres et graisses, notamment les graisses saturées et les acides gras trans. L’organisation relève par ailleurs qu’améliorer des habitudes alimentaires ne relève pas du seul individu, en ce sens que c'est aussi un problème sociétal qui requiert une approche pluridisciplinaire dans laquelle les aspects culturels ne sont pas à négliger.

En Belgique

Les maladies cardiovasculaires sont, et restent, la première cause de mortalité en Belgique (elles sont responsables de 45% des décès). Elles sont responsables d'un tiers des mortalités précoces (dès 45 ans) chez l'homme. Elles sont également responsables d’une morbidité importante tant en terme d’infarctus du myocarde que d’accidents vasculaires cérébraux, d’accidents ischémiques, pour ne citer que les plus importants[2].

En 2009, l’espérance de vie était de 77 ans pour les hommes et de 82 ans pour les femmes. En 2005, le nombre de décès s’élevait à 103 278. Pour la plupart des décès, il s’agissait d’une mort naturelle (96 474). Les maladies cardiovasculaires constituaient la seconde cause de décès (34 600). Le cancer était responsable de 27 210 décès et les maladies respiratoires ont coûté la vie à 12 153 personnes[3]

L’hypertension artérielle est l’un des plus importants facteurs de risque des maladies cardiovasculaires qui est le moins détecté et donc sous-traité au sein de la population et plus particulièrement auprès des personnes âgées. En effet, dans le cadre d’une étude[4] menée auprès de personnes âgées de 65 à 74 ans, a mis en évidence auprès de ce public cible que 42% sont hypertendus et non détectés, 19% sont informés mais non traités et non suivis,  23% reçoivent un traitement mais ne sont pas correctement contrôlés, seuls 16% sont correctement traités et suivis. Or, ce risque peut être facilement maîtrisé par la prévention et l’éducation pour la santé.

 

Nutrition concept et definition

Le dictionnaire[5] nous révèle que l’alimentation est l’ensemble de processus d'assimilation et de désassimilation qui ont lieu dans un organisme vivant, lui permettant de se maintenir en bon état et lui fournissant l'énergie vitale nécessaire. Fonctions de nutrition. Þ alimentation, digestion, métabolisme.  Au sens restreint, il s’agit de la transformation et de l’utilisation des aliments dans l'organisme. Par ailleurs, constituent des troubles de la nutrition, c’est-à-dire la dystrophie ou une mauvaise nutrition, la carence, la dénutrition ou encore la malnutrition.

 

observation et vigilance

 

masse corporelle et variation de poids

Le poids est un indice de santé majeur qu’il est nécessaire de surveiller. S’il varie de façon importante en peu de temps, cela traduit une modification de l’état de santé de la personne âgée et l’intervention d’un médecin peut être requise.

Idéalement est mis en place un suivi, rapporté sur un calendrier annoté, avec l’aide de la personne qui se pèse une fois par mois, voir dans certains situations une fois par semaine. Ce sera le cas s’il existe un risque de déshydratation à la suite d’une forte chaleur (canicule, chauffage élevé), de fièvre, de diarrhée ou de vomissements. L’observation hebdomadaire est également nécessaire après une infection, une hospitalisation ou un choc affectif et tout particulièrement en cas d’insuffisance cardiaque récente.

 

alimentation

Lorsqu’une personne âgée ne mange plus suffisamment pour couvrir les besoins du corps, on parle de dénutrition. Elle va ainsi perdre des muscles et se sentir épuisée, ce qui entraîne un risque de chutes. À terme, son organisme sera plus vulnérable aux maladies infectieuses ou à l’aggravation d’une maladie chronique. Par ailleurs, la personne fatiguée réduit ses contacts sociaux et est plus sujette à la dépression. Il est donc important de détecter la dénutrition tôt, car elle peut ainsi être soignée très efficacement.

Il y a lieu d’être attentif si la personne âgée suit un régime, qu’il soit prescrit par un médecin ou qu’elle le fasse d’elle-même ; si la personne que vous aidez mange moins depuis plus de trois jours ; si elle ne consomme plus — ou plus beaucoup — certains aliments : viande, légumes, fruits, produits laitiers...

 

hydratation

Vérifiez que la personne que vous aidez boit au moins 1 litre d’eau par jour. Incitez-la à boire chaque fois que vous êtes présent. Veillez à ce qu’elle boive encore plus en cas de risque de déshydratation : forte chaleur (canicule, chauffage élevé), fièvre, diarrhée, vomissements.

 

niveau d’activité

Toute baisse du niveau d’activité traduit un état de fatigue physique ou morale qui est parfois le seul signe de début d’une dénutrition. Incitez la personne que vous aidez à maintenir le plus possible :

·         une activité physique : faire les courses, marcher, jardiner, faire le ménage, voire quelques exercices...

·         des activités intellectuelles ou de loisirs : lecture, mots croisés, télévision,

·         des contacts sociaux.

 

Encourager les activités

Conserver une activité physique régulière favorise le bien-être, améliore la santé et préserve l’autonomie. Elle permet d’entretenir ou de développer les muscles et ainsi de diminuer le risque d’une chute. Lorsqu’on a peur de tomber ou qu’on est fatigué, on n’ose plus bouger.

Résultat : on a de plus en plus de mal à se déplacer. Aussi, il est important que vous encouragiez la personne que vous aidez à bouger au maximum de ses possibilités.

Des activités adaptées

Au quotidien, inciter la personne à :

·         Assumer les tâches ménagères dans la mesure de ses possibilités, sans vouloir faire « comme avant ».

·         Aller à pied faire les courses.

·         Sortir marcher, même peu de temps, pour changer d’environnement.

·         Participer à la préparation du repas.

·         Continuer à faire sa toilette et à s’habiller seul le plus possible.

 

Se nourrir au quotidien

 

Nutrition et personnes âgées

Alimentation et vieillissement

Le vieillissement modifie la manière d'utiliser les réserves énergétiques et les nutriments, ce qui entraîne des besoins nutritionnels spécifiques. Les personnes âgées ont ainsi besoin d'une alimentation en quantité suffisante, variée et de qualité. Mais contrairement à une idée reçue, leurs besoins énergétiques sont, à activité équivalente - supérieurs à ceux des personnes plus jeunes. Or les études de consommation alimentaire montrent que les apports énergétiques diminuent avec l'âge, ce qui peut entraîner des déficiences en vitamines et en minéraux.[6]

 

Les besoins non énergétiques

Certains apports non énergétiques revêtent également une importance particulière durant la vieillesse comme l'eau. La masse hydrique diminue avec l'âge et le seuil de perception de la soif s'abaisse.

Les vitamines et oligo-éléments : les besoins en vitamines et oligo-éléments sont identiques pour les sujets âgés et les sujets plus jeunes (sauf pour le calcium et la vitamine D dont les personnes âges ont davantage besoin). Le besoin en calcium augmente - surtout pour la femme après la ménopause - en raison de la diminution des capacités d'absorption digestive du calcium.

Le besoin en vitamine D augmente également pour deux raisons : la diminution avec l'âge de la synthèse endogène de la vitamine D et une exposition au soleil souvent insuffisante chez la personne âgée (l'alimentation n'apporte en revanche que de faibles quantités de vitamines D, principalement dans les poissons gras et les produits laitiers non écrémés). La vitamine D joue pourtant un rôle important chez les personnes âgées, car elle facilite l'absorption de calcium à travers la muqueuse intestinale et la fixation du calcium sur l'os.

 

Prévenir la dénutrition

La dénutrition est la conséquence d'une insuffisance d'apport en protéines. Elle peut être due à une maladie, au fait d'être isolé ou même à des problèmes dentaires qui gênent la mastication...
Pour prévenir la survenue d'une dénutrition, il convient de respecter un certain nombre de principes de comportement alimentaire :

·         le bon rythme : toujours 3 repas par jour pour bien répartir les apports alimentaires ;

·         fruits et légumes : au moins 5 par jour, car les besoins en vitamines et minéraux sont plus importants ave l'âge. Fruits et légumes sont d'autant plus utiles qu'ils contiennent des antioxydants (qui protègent les cellules), ainsi que des fibres et de l'eau (qui facilitent le transit intestinal).

·         pain et féculents : à chaque repas et selon l'appétit, afin de fournir un apport d'énergie indispensable.

·         lait et produits laitiers : 3 ou 4 par jour, pour conserver des os solides.

·         viande, poisson, œufs : 1 ou 2 fois par jour, car les protéines permettent de préserver la masse et la force musculaires.

·         matières grasses ajoutées et produits sucrés : en limiter la consommation car ils sont très caloriques.

·         boissons : de l'eau à volonté (1 à 1,5 litre par jour), afin d'assurer le bon fonctionnement du corps.

·         sel : à limiter, sans pour autant le supprimer, pour éviter les problèmes d'hypertension artérielle et de rétention d'eau.

 

Bouger chaque jour pour rester en forme

Quel que soit l'âge, l'activité physique quotidienne est bénéfique. Elle protège de certaines maladies (hypertension artérielle, maladies cardiovasculaires, diabète, ostéoporose...), prévient la prise de poids, préserve l'autonomie et maintient le capital musculaire. De plus, elle améliore la qualité de vie en procurant une meilleure forme physique et un meilleur moral.

 

Adapter son alimentation pour vivre mieux

Manger est une activité où s'expriment les goûts, la transmission des savoirs, le partage, la convivialité. Le plaisir de manger peut se conserver à tout âge, même lorsque l'on doit faire face à des changements liés au vieillissement.

 

Alimentation saine pour les personnes âgées

Avec la vieillesse, une personne devient plus vulnérable à diverses maladies. La personne devient fragile et exposée par l'incapacité de l'organisme à digérer les aliments correctement, aussi les personnes âgées courent le risque de sous-alimentation.

 La sous-alimentation diminue l'immunité et peut aggraver les problèmes de santé. Il est donc important pour les gens plus âgés d'avoir une alimentation équilibrée et de qualité. Une bonne nutrition pour les personnes âgées est quelque chose qui ne doit jamais être négligée. Ils ont besoin des mêmes aliments que les jeunes, mais en différentes quantités. Quand on vieillit, le nombre de calories requis est généralement moins que quand on était plus jeune. Il est donc essentiel que l'on choisisse un régime qui remplit toutes les conditions.

Voici quelques conseils sur les éléments essentiels que l'on doit garder à l'esprit tout en élaborant des repas qui sont chargés sur le plan nutritionnel et sanitaire[7].

 

 Guide nutritionnel pour les personnes âgées

 

 Aliments riches en fibres

Beaucoup de personnes âgées courent le risque de problèmes intestinaux et la constipation en raison de la lenteur intestine. Y compris une alimentation riche en fibres de céréales, fruits et légumes fera bon. Cependant, il faut être prudent avec les quantités d'aliments riches en fibres injustifiées très élevées car ils peuvent être trop lourds et peuvent faire obstacle à l'absorption de certains nutriments. Il est également important à l'apport d'au moins 8 verres d'eau afin de garder vos intestins en parfait état de fonctionnement.

 

Suggestions apport en matières grasses

Lorsqu’on arrive à vieillir, le corps a du mal à digérer les aliments gras. Il est donc une bonne idée de limiter la consommation de matières grasses.

 

Apport en vitamine A

La vitamine A est essentielle pour le maintien d’une bonne vision, l'immunité et la croissance des tissus. Il est donc bon d'inclure des sources de nourriture comme les épinards, les patates douces, les carottes et les légumes à feuilles dans votre alimentation.

 

Apport en calcium

Nous avons tous entendu parler de l'importance d’un régime alimentaire riche en calcium est, en particulier à maintenir les os en bon état. L'apport riche de calcium dans l’alimentation est encore plus important en particulier pour les personnes âgées comme ils courent le risque d'ostéoporose. Les aliments qui sont riches en calcium sont : le lait de soja, tofu, légumes à feuilles, du poisson et du lait. Vous pouvez inclure ces éléments dans votre journée pour les repas.

 

Apport en vitamine B12

La vitamine B12 est très importante pour la création des globules rouges. Le manque de cette vitamine peut entraîner une proie à l'anémie. Les aliments qui sont riches en vitamine B12 sont : foie, viande bovine, mouton, poulet, œufs, le poisson et les produits laitiers comme le lait et lait caillé. Vous pouvez incorporer une quantité raisonnable de ces aliments dans votre alimentation quotidienne.

 

Organiser le quotidien

Le bon rythme quotidien, 3 repas et un goûter

Quels que soient les activités et le mode de vie de la personne âgée, maintenir un rythme alimentaire de trois repas par jour et y ajouter un goûter ou une collation permet de bien répartir les apports dans la journée et de réguler la glycémie (taux de sucre dans le sang). C’est important car, avec l’âge, le fonctionnement du corps est sujet à des modifications : la digestion est plus longue et plus difficile. Pour la faciliter, tous les repas et le goûter doivent être espacés d’au moins trois heures.

 

L’organisation des repas : un moment de partage

Concevoir ensemble des menus variés, adaptés aux goûts et aux capacités de mâcher et d’avaler de la personne que vous aidez, c’est important pour donner envie de manger. Suscitez et encouragez sa participation au choix et à la préparation du repas. Et incitez-la à bouger : c’est une excellente façon de stimuler l’appétit !

 

Que faire en cas de manque d’appétit ?

Avec l’âge, on a souvent de moins en moins d’appétit, on est plus rapidement rassasié... La prise de médicaments ou une baisse de moral plus ou moins grave peuvent aussi retentir sur l’alimentation. Or, nos besoins alimentaires ne diminuent pas avec l’âge. Manger trop peu fragilise, surtout lorsqu’on doit faire face à un stress ou une maladie.

 

Que faire en cas de perte du goût ?

Avec l'âge, il peut arriver que l’on perçoive moins le goût des aliments. D’autres causes peuvent altérer la perception des saveurs : certains médicaments, une mycose buccale, des dents en mauvais état, la sécheresse de la bouche, un régime sans sel, une déshydratation, une dénutrition, une maladie... La baisse de l’odorat joue également dans la mesure où les bonnes odeurs contribuent à ouvrir l’appétit.

 

Que faire en cas de difficultés à manger ?

Si on a mal aux dents ou à la bouche, si on a un problème de dentier ou des difficultés à mastiquer ou à avaler, on mange peu et, à terme, on se dénutrit. Il est donc important que vous puissiez repérer ces situations chez la personne que vous aidez et que vous en parliez au médecin ou au dentiste. Voici quelques conseils pour vous permettre de tenir compte des difficultés de la personne fragilisée.

 

Alimentation en cas de maladie

Alimentation et diabète

Associer les recommandations alimentaires et le traitement médical éventuellement prescrit est nécessaire pour éviter les complications graves que peut entraîner cette maladie. Pour apporter une aide efficace, il est important de bien respecter les horaires auxquels la personne âgée doit prendre des médicaments ou avoir des injections d’insuline et les moments de la journée où elle doit manger, car les deux sont liés.

 

Le diabète et le cholestérol

Voici quelques repères à suivre :

·         Privilégier les aliments riches en fibres. Ils ralentissent l’absorption du glucose et ralentissent ainsi l’élévation de la glycémie ; les fibres peuvent aussi limiter le passage des graisses dans le sang.

·         Limiter la consommation de produits gras et/ou sucrés : viennoiseries, confiseries, charcuteries, quiches, feuilletés, beignets, frites.

·         Manger du poisson au moins deux fois par semaine, et notamment les poissons « gras » (hareng, sardine, maquereau), dont les graisses ont des effets bénéfiques sur le système cardiovasculaire.

·         Privilégier les produits laitiers riches en calcium et pas trop riches en graisses.

·         Repense la consommation de matières grasses : privilégier les huiles végétales, réservez le beurre pour vos tartines du petit déjeuner…

·         Bouger ! L’activité physique est un complément indispensable de tout traitement.

 

Alimentation et problèmes cardiovasculaires

Il n’est pas rare, lorsqu’on est âgé, d’être traité pour une maladie cardiovasculaire. Par ailleurs, l’obésité, l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie et le diabète sont des facteurs de risque cardiovasculaire. Avant tout traitement médicamenteux, leur prise en charge est d’abord nutritionnelle.

Parfois, le médecin prescrit un régime. Il faut alors veiller à ce que la personne fragilisée ne s’astreigne pas d’elle-même à un régime plus sévère ou ne perde l’appétit (ce qui est souvent le cas lors d’un régime sans sel). N’hésitez pas à alerter le médecin si vous vous apercevez qu’elle ne mange pas ou plus certains aliments. Si la personne est en surpoids, il faut l’aider à s’alimenter sans excès.

 

L’hypertension artérielle

Voici quelques repères à suivre :

·         Limiter la consommation de sel à moins de 6 grammes par jour

·         Limiter la consommation d’alcool

·         Privilégier les fruits et légumes et limiter les matières grasses animales

·         Pratiquer une activité physique d’au moins 30 minutes chaque jour

 

Alimentation et maladie d’Alzheimer

Même si, à l’heure actuelle, on ne peut pas guérir de la maladie d’Alzheimer, il est possible d’en ralentir l’évolution et de faire face à bon nombre de complications. Cette maladie a notamment des retentissements sur le plan nutritionnel, la personne oubliant de manger ou mangeant tout le temps la même chose, ou ne pouvant se concentrer sur le moment du repas, voire refusant de s’alimenter.

 

Alimentation et cancer

Le traitement d’un cancer peut occasionner des crises de vomissements ou des douleurs qui coupent l’appétit. Il peut également causer une perte du goût, une aversion pour certains aliments ou des problèmes de déglutition. Il est d’autant plus important que la personne que vous aidez puisse continuer à se nourrir le mieux possible.

 

Les escarres

Les escarres sont des plaies cutanées liées au fait d’être alité longtemps sans bouger ; elles se situent surtout sur les hanches, les fesses et les talons. Pour les éviter, il faut aider la personne alitée à changer régulièrement de position. Une bonne alimentation est très importante en cas d’escarres car elle permet d’optimiser un bon processus de cicatrisation.

 

L’ostéoporose

L’ostéoporose correspond à une diminution de la résistance osseuse, responsable d’un risque accru de fracture.

Pensez à consommer au moins 3 à 4 produits laitiers par jour : ils contiennent du calcium naturellement.

Bougez tous les jours ! L’activité physique stimule l’entretien du tissu osseux et renforce les os. Pratiquez au moins l’équivalent de 30 minutes de marche rapide par jour, et pourquoi pas quelques exercices d’assouplissement.

Vous pouvez aussi courir ou trottiner : ces activités obligent les os à se consolider. La gymnastique ou la musculation, en plus d’entretenir tous les muscles du corps, créent une traction sur les os qui contribue aussi à les renforcer.

 

La mémoire

Pour entretenir la mémoire, l’astuce, c’est de la faire travailler tous les jours grâce à des activités cérébrales : lecture, jeux de logique, mots croisés… Une alimentation équilibrée est également essentielle pour entretenir les neurones.:

·         Les acides gras essentiels dits « oméga 3 », présents dans les poissons gras, les huiles de colza, de noix, de soja.

·         Les vitamines du groupe B : présentes dans le foie, les abats, les légumes, les céréales complètes, le jaune d’œuf et la levure de bière.

·         Les vitamines et oligo-éléments antioxydants, présents dans les fruits (agrumes), les légumes, les huiles végétales, la viande, le poisson, les crustacés, les céréales complètes.

 

Les troubles digestifs

Avec les années, les intestins deviennent parfois un peu plus paresseux et fragiles. Pour limiter les sensations d’inconfort, il faut donc adapter son alimentation et bouger régulièrement. Pour éviter les ballonnements :

·         Manger lentement et à bien mastiquer.

·         Donner une place importante aux fruits et légumes cuits dans l’alimentation. Une fois cuits, les fruits et légumes sont souvent moins irritants pour l’intestin.

·         Dans la famille des produits laitiers, privilégier les yaourts nature ou aux fruits : leurs ferments lactiques aident à les digérer.

 

Réduire la constipation

Pour améliorer le transit intestinal.

·         Boire davantage, pendant et entre les repas. Privilégiez une eau minérale riche en magnésium (contenant plus de 100 mg de magnésium par litre).

·         Consommer d’avantage d’aliments riches en fibres, qui facilitent le transit intestinal : fruits, légumes mais aussi légumes secs et céréales complètes.

·         Bouger le plus possible : l’activité physique stimule votre transit en sollicitant les abdominaux.

 

 

 

 conclusion

Il n’est pas toujours facile de conserver le plaisir de manger et de bouger lorsque le vieillissement et les problèmes de santé influent sur la façon de s’alimenter et sur la forme physique. Or aider une personne âgée à maintenir la qualité de son alimentation et à faire de l’activité physique est très important en termes de qualité de vie.

Quel que soient notre âge et notre état de santé, manger est un des grands plaisirs de la vie, et il est important que cela puisse le rester. On sait par ailleurs aujourd’hui que la nutrition, c’est-à-dire l’alimentation et l’activité physique, joue un rôle essentiel pour protéger la santé. Elle contribue ainsi à « bien vieillir » et, plus tard, à limiter la perte d’autonomie.

Les quelques notions développées ci-dessus démontrent que l’observation d’un petit nombre d’indicateurs, la vigilance relative à des pathologies et la mise en œuvre de conseils d’ordre pratiques permettent de tendre vers, sinon d’atteindre cet idéal du « bien vieillir ».

 


 

Bibliographie

Plan Wallon Nutrition santé et bien-être des ainés

http://socialsante.wallonie.be/sites/default/files/31237_SPW_Br_48pages_Plan_Nutrition_0.pdf

Québec  -  La nutrition et les personnes âgées

http://www.msss.gouv.qc.ca/sujets/santepub/nutrition/index.php?nutrition_personnes_agees

IRIB  -  Alimentation saine pour les personnes âgées

http://french.irib.ir/info/sant%C3%A9/item/251376-alimentation-saine-pour-les-personnes-%C3%A2g%C3%A9es

SPF  -  Un aperçu chiffré de la population - La Belgique - Portail des services publics belges

http://www.belgium.be/fr/la_belgique/connaitre_le_pays/Population/

SPF  -  Structure de la population selon l'âge et le sexe  pyramide des âges - Statistiques & Analyses

http://statbel.fgov.be/fr/statistiques/chiffres/population/structure/agesexe/pyramide/

Zoëlho  -  La diététique de la personne âgée

http://www.zoelho.com/ZoelhoFR/Publish/index.htm#t=Regimes/La_di%C3%A9t%C3%A9tique_de_la_personne_%C3%A2g%C3%A9e.htm

Zoëlho   -  Le vieillissement

http://www.zoelho.com/ZoelhoFR/Publish/index.htm#t=Ziektebeelden/Le_vieillissement.htm

Quelles sont les "bonnes pratiques" en termes de stratégie de promotion de la santé cardio-vasculaire?

https://www.uclouvain.be/cps/ucl/doc/reso/documents/Dossier_50.pdf

INPES  -  Le guide nutrition pour les aidants des personnes âgées

http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/941.pdf

INPES  -  Manger moins souvent des produits gras et sucrés

http://www.inpes.sante.fr/70000/dp/05/dp050908.pdf

RSI-FR  -  Le PNNS, Programme national nutrition santé

http://www.rsi.fr/sante/autres-themes-de-prevention/bien-se-nourrir.html

Manger Bouger  -  Les principaux soucis liés à l’âge

http://www.mangerbouger.fr/pour-qui-242/50-ans-et-plus/bien-manger-41/des-conseils-alimentaires-pour-prevenir-les-soucis-de-sante/les-principaux-soucis-lies-a-l-age.html

Suisse  -  L'alimentation de la personne âgée - Schweizerische ...

http://www.sge-ssn.ch/media/medialibrary/2012/06/feuille_d_info_alimentation_de_la_personne_agee_2011.pdf

Santé Médecine  -  Nutrition de la personne âgée : Accompagner le bien vieillir

http://sante-medecine.commentcamarche.net/contents/356-nutrition-de-la-personne-agee-accompagner-le-bien-vieillir

Brunet Canada  -  L’alimentation chez la personne âgée

http://www.brunet.ca/fr/conseils/l-alimentation-chez-la-personne-agee.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



[1] OMS http://www.who.int/topics/diet/fr/

[2] Fédération Wallonie-Bruxelles http://www.sante.cfwb.be/index.php?id=cardiovasculaires

[3] Service Public Fédéral Belge http://www.belgium.be/fr/la_belgique/connaitre_le_pays/Population/

[4] Joffres (1997), cité par Kaczorowski et al.( 2008)

[5] Le Petit Robert

[6] http://www.rsi.fr/sante/autres-themes-de-prevention/bien-se-nourrir.html

[7] IRIB -  http://french.irib.ir/info/sant%C3%A9/item/251376-alimentation-saine-pour-les-personnes-%C3%A2g%C3%A9es